Le documentaire de Mai Masri (diffusé dans le cadre du Festival Paris Cinéma où le Liban est invité d’honneur) suit les traces d’une étudiante dans les mois qui ont suivi l’assassinat du premier ministre libanais Rafik Hariri. Le synopsis en parlera mieux que moi : « En empruntant la forme du journal intime, Maï Masri plonge le spectateur au coeur des faits, et montre les réactions immédiates des habitants de Beyrouth. Récit de guerre, Chroniques de Beyrouth témoigne aussi du pacifisme d’un peuple, victime de luttes de pouvoir qui le dépassent et explore avec justesse les transformations critiques et les questions cruciales que connaît le Liban actuel, à ce tournant décisif de son histoire. » Poignant de vérité et de pudeur. (note : 8/10)