Aujourd’hui, lundi 4 septembre, jour officiel de la Rentrée en France. D’aucuns pourraient croire que cette rentrée est exclusive aux écoliers, collégiens, lycéens et autres étudiants de toute sorte mais il n’en est rien: c’est la Rentrée de la France toute entière qui était collectivement en vacances et qui, à partir d’aujourd’hui, dans la morosité d’une pluie hésitante, se remet au travail.
C’est drôle, tous mes souvenirs d’enfances font de la notion de rentrée un moment d’excitation où la joie d’un nouveau cartable rempli de nouveaux bouquins se mélange à l’appréhension d’une nouvelle classe, de nouvelles rencontres et de nouvelles aventures. Mais en me levant ce matin, avec le même « cartable » que l’an dernier, j’ai plutôt envie de rester dans mon lit, sous la couette, de ne pas affronter le métro qui fait lui aussi sa rentrée en étant plus bondé que d’habitude, ni les visages faussement joyeux qui auraient préféré rester sur leurs plages bien chaudes.
C’est drôle, parce que soit c’est plus triste quand on grandit, soit le monde a changé, soit la rentrée ne me réussit pas.
C’est la rentrée à Montréal aussi, sous la pluie, et je ne ressens pas le dixième de l’excitation de mon enfance, lorsque je passais des jours à anticiper mon retour en classes, le nez dans mes cahiers Clairefontaine neufs qui sentaient si bon… Merci de m’avoir appris l’existence de ton blog, je passerai de nouveau, c’est sûr…
Bises de Montréal…
Fais comme moi, change de boulot tous les ans. Tu verras que finalement chaque année c´est pareil à l´école, même avec de nouveaux profs.