Quelques pièces, en direct d’Avignon et son célèbre festival off…
Hymnus : Pièce tragido-comique hongroise écrite par Gyorgy Schwajda qui raconte la descente en enfer d’un couple marginal, lui alcoolique et elle faible d’esprit. Si l’idée de la chute irrémédiable est bien illustrée, les acteurs enfermés dans leur texte répétitif peinent à convaincre. Dommage. (note : 2/5).
Beyrouth Adrénaline : Dans une pièce de Hala Ghosn, des libanais (exilés à Paris ou sur leurs balcons en plein Beyrouth), regardent la guerre passer… une guerre qui n’empêche pas les gens de travailler, danser, rire… un humour qui, face au tragique, côtoie l’absurde. (note : 4/5)
L’Ange et le Bucheron : Mélange de mime et de danse coréenne, Chung-Euy Park raconte un conte coréen traditionnel: un ange est piégé par un bûcheron pour qu’elle devienne sa femme. Mais, dans un monde dévasté par la guerre et la violence, on assiste à la ruine de leurs vies et la chute de l’ange vers la prostitution. Les gestes et les visages tendus remplacent à merveille les mots. Superbe. (note : 5/5)
Si tu n’aimes pas, passe ton chemin : Spectacle loufoque du Théâtre Jeunesse d’Arkhangelsk, ville du grand nord russe. Orchestre composé de cuillères en bois, de scie musicale, pots, planches à lessive et autres bizarreries. Légèreté et bonne humeur dans une ambiance pseudo-folklorique. (note : 4/5)