L’Assassinat de Jesse James

par le lâche Robert Ford est un film nombriliste qui se prend au sérieux : l’esthétique parfois poussée à l’extrême prend souvent le dessus sur l’action jusqu’à devenir le seul point d’intérêt. Mais à la différence des westerns « traditionnels » auxquels le film est souvent (à tort?) comparé, la mélancolie des personnages et des plans, la voix off qui nous tient par la main sans nous laisser le temps de rêver, les images et décors lisses contrastent avec la vision rugueuse de l’Amérique du XIX siècle véhiculée par les westerns. Les films contemplatifs, lents, longs et plastiques semblent être une nouvelle mode à en croire celui-ci et le dernier film des frères Coen (No country for old man)… Sans tomber dans l’extase de certains critiques, on se laisse prendre au jeu, on admire la prestation de Brad Pitt et de Casey Affleck, mais on reste convaincus qu’il manque encore quelque chose pour créer l’émotion. (note : 3/5)

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