Chroniques de l’Oiseau à Ressort

Six ans après une première découverte, relire les Chroniques de Haruki Murakami relève encore du voyage dans un monde mystérieux mais à portée de main qui se crée autour d’un couple banal d’un employé de cabinet juridique qui quitte son emploi et son épouse qui cache de terribles secrets d’enfance. La poésie habituelle de Murakami est cette fois, dans ce roman qui se démarque nettement du reste de son œuvre, plus discrète. C’est surtout l’absence de frontières à l’imagination dans un univers clos qui tient dans un pâté de maisons qui envoûte le lecteur : le chat disparaît, une inconnue fait du charme au téléphone, une femme au nom de l’île de Crète prédit l’avenir… on se laisse avec plaisir entraîner dans ce monde fantastique. Sans doute le chef d’œuvre de Murakami et un des meilleurs romans que j’ai eu la chance de lire. (note : 5/5)

Une réflexion sur « Chroniques de l’Oiseau à Ressort »

  1. Même si mon livre préféré de Murakami est : Kafka sur le rivage. Cependant, j’ai vraiment beaucoup, beaucoup aimé les chroniques de l’oiseau à ressort.

    Pendant tout le livre on se demande où nous emmène l’auteur, mais ce n’est pas désagréable bien au contraire. Les péripéties se multiplent, se chevauchent et se croisent pendant 700 pages que l’on voit à peine passer.

    J’abonde dans le sens de la note 5/5

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