Boston paraît aux US comme une banale ville de province paraîtrait à Paris: dimensions réduites, rythme ralenti, commerces concentrés autour d’une place centrale, architecture sans intérêt (bien que ça soit considéré comme un centre historique puisqu’y subsistent quelques bâtisses du XIX siècle). Les bostoniens que j’ai croisés pendant une semaine étaient un bel exemple de l’américain middle-upper class: très friendly et extrêmement superficiels. Le taxi vers l’aéroport nous a chanté une chanson d’amour qu’il a écrite à sa femme, c’était la seule chose qui dépassait dans un décor où, très vite, l’artificiel pèse comme un couvercle baudelairien.