Le banissement

Dans un splendide décor moldave, un homme, sa femme et leurs deux enfants arrivent dans une maison de campagne où l’homme a passé son enfance. Les rares échanges entre les époux commencent par un aveu de trahison. La première partie du film (1h45 environ) ressemble à un roman existentiel où les détails sont relégués au second plan et où le regard du spectateur est concentré sur l’univers d’une trahison muette. On se laisse bercer par le côté contemplatif mais en même temps doucement torturé du film…
On est heureux, on a envie d’en rester là, mais le réalisateur (Andrei Zviaguintsev) en a décidé autrement et, au lieu de partir dans une douce brume tragique, on assiste à 45 minutes de flash back et d’enchainements lourdauds d’un réalisateur sans finesse qui semble paniquer à l’idée de garder quelque mystère autour de ses personnages… On finit par s’ennuyer, la magie se transforme en pâle réussite. (note 2/5)

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