7 ans après avoir découvert Quartier Lointain, et quelques mois après la disparition de Jiro Taniguchi, je trébuche sur Un Ciel Radieux où nous sommes encore en prise avec l’irréel pour souligner l’absurdité de nos vies de travailleurs urbains et les moments de bonheur que nous laissons filer entre nos mains. Dans ce manga, un salarié surmené, marié et père d’une fillette, perd le contrôle de son véhicule une nuit de travail et heurte de plein fouet un jeune motard de 17 ans. Contrairement aux pronostics, l’automobiliste décède et le motard survit miraculeusement, mais l’âme du père de famille envahit le corps du jeune motard pour une dernière tentative de communication avec sa famille. Subtile, dans les dessins et les textes et tout aussi poétique (quoique légèrement moins intense) que Quartier Lointain. (note : 4/5).