Busherie / Guerre en Irak

Je lisais ce matin un article sur le site du Figaro qui parlait de l’effritement de la société irakienne après plusieurs années de guerre civile. Je me rappelle ce samedi en février 2003 quand une manifestation monstre avait traversé Paris pour protester contre la guerre folle lancée par Bush en Irak. J’étais descendu dans la rue avec mon appareil photo et j’avais suivi le cortège en ayant le sentiment de vivre quelque chose… non pas d’historique mais de valeur. J’en ai ramené une pellicule dont quelques bribes sont sur mon site web.
Il est triste de voir que la mobilisation du sens commun n’a pas empêché la guerre qui au lieu d’amener la démocratie n’a fait qu’installer le chaos dans un pays millénaire.

Route de la soie

J’ai fini hier soir le premier tome de Longue marche de Bernard Ollivier, sexagénaire à la retraite qui a parcouru entre 1999 et 2003 la route de la soie entre Istambul (Turquie) et Xian (Chine) en passant par l’Iran, le Turkménistan, l’Ouzbekistan, soit environ 12,000 km… à pieds !! Récit fabuleux de rencontres, découvertes et voyage dans le temps et l’espace. A découvrir absolument.

Des souris et des hommes

George et Lennie sont amis. Ils parcourent la Californie, travaillant comme journaliers et rêvant de pouvoir acquérir un jour une petite exploitation. Lennie est un esprit simple, entièrement dépendant de son ami. Il adore caresser les matières soyeuses, la peau des souris par exemple. Mais, ne sachant maîtriser son incroyable force, il finit toujours par les tuer.
L’histoire de Steinbeck finit mal, comme beaucoup d’histoires dans l’amérique impitoyable des années 1930. Mais les souris tuées par Lennie ne méritaient vraisemblablement pas de mourir, alors que celles qui s’amusent à pénétrer dans notre appart et courir dans notre cuisine le méritent mille fois, qu’est ce qui a changé depuis le roman de Steinbeck ?

Rosario

Vendredi soir, nous sommes allés voir Rosario, film colombien qui n’a d’intérêt que l’exotisme inconscient de son pays d’origine. Bref, sans odeur, ni saveur, défilé d’images et de personnages sans profondeur. A éviter. (note : 2/10)

Blogish (ou le premier ‘post’)

Après le globish, voici le blogish, ou le nouvel art de palabrer dans un étalage indécent et incongru de mots, de morceaux d’intimité et rêves de célébrité. Mais ne méprisons pas trop vite puisqu’on y est, fashion victimes de ce marché aux puces sans limites mais où les bonnes affaires semblent aussi rares que dans la vraie vie. Mais assez de philosophie, laissons la société évoluer paisiblement vers son destin impitoyable et déstructuré.