Quand le e-business devient social

La Croix-Rouge Française vient de lancer son navigateur solidaire : moyennant une inscription gratuite et le téléchargement d’une barre d’outils qui se rajoute à internet explorer ou firefox, le système permet des réduction sur les achats en ligne auprès de la plupart des sites, cette réduction étant reversée à la croix-rouge… Pour une fois que le e-business tend vers le social, il serait dommage de ne pas encourager l’initiative.
http://www.croix-rouge.fr/goto/aide/igraal/index.asp

St-Petersbourg, 9 and plus tard

9 ans après ma découverte de Saint-Petersbourg, la ville garde son charme éthéré et son ambiance à la fois européenne mais avec ce je-ne-sais-quoi de différent, mélange d’atmosphère russe et de grandeur passée mais toujours en suspension dans l’atmosphère, accentué par cette lumière incroyable qu’aucun peintre ne saurait reproduire qui flotte pendant les nuits blanches. Ce qui a changé ? Les batîments rénovés chassent encore plus loin les relents de l’époque soviétique (sans toutefois les faire disparaître… l’arrivée à l’aéroport est là pour rappeler le passé). Mais aussi ces files interminables des touristes que des cars déversent devants les principaux musées et palais et qui sont la preuve que, malgré les préjugés, le tourisme en Russie est aujourd’hui à la portée de tous.

Mais l’expérience reste intacte et cette vision unique des ponts qui s’ouvrent au dessus de la Néva vaut à elle seule le voyage.

Pourquoi il ne faut pas aller à Auvers-sur-oise ?

1. La ville où a vécu Van Gogh (30 km au nord de Paris) est entre deux: trop grande pour faire une bourgade mignone, trop petite pour un vrai centre d’attraction
2. Les posters d’oeuvres de Van Gogh accrochés dans les rues confirment que la départementale qui traverse aujourd’hui le village a dû lui ôter tout ce qui lui restait de charme
3. Les bords d’Oise alternent entre friches, fête forraine bruyante et parkings
4. Le seul restaurant qui sert après 14h est une de crêperie sans intérêt
5. Moins vert que le bois de Boulogne, moins beau que l’Ile Saint Louis, moins calme que le Parc Floral
Reste-t-il une bonne raison d’y aller ? Peut être mais elle ne viendra pas de moi.

L’Orient des photographes arméniens


À l’Institut du Monde Arabe prend fin aujourd’hui l’exposition dédiée aux photographes arméniens des XIX et XX siècles qui ont immortalisé les visages et paysages égyptiens, libanais et turcs dans ce vaste orient où la fin de l’empire ottoman les a disséminés. Mais en dehors des noms d’artistes à consonance arméniennes, les photographies présentées étaient plutôt le reflet d’une époque que d’une vision arménienne de l’image. A voir malgré tout.

Valencia

Valencia, 3ème ville espagnole, se cache encore dans l’ombre de Madrid et Barcelone qui affichent un tourisme presque à saturation. Mais cela ne va probablement pas tarder parce que son architecture magnifique, ses placettes ombragées et l’air du Levante vont finir par convaincre plus d’un que c’est la ville parfaite pour un week-end calme et rempli de sensations. D’ailleurs, les lignes directes avec les grandes villes européennes commencent à arriver et le flot de touristes déçu par la saturation des autres villes espagnoles ne vont pas se faire attendre. Bref, ville à découvrir.

Paris-Delhi-HongKong

Aujourd’hui, 6 heures du matin, dans le froid de l’aéroport Charles de Gaulle, a pris fin notre périple d’un mois qui nous a conduit en Inde puis à Hong Kong.

L’Incredible India (pour reprendre leur slogan touristique) fascine par son balancement entre splendeur et misère. Les mausolées de Delhi sont entourés de miséreux qui ont pour seul domicile le bout de trottoir qu’ils occupent. Le fort de Jaisalmer perché au dessus du désert doit contenir autant de vaches (sauvages) que d’habitants. Le lac d’Udaipur projette charme et sérénité. Le vacarme de Jaipur ne donne qu’une envie: fuir. Les bords du Ganges à Varanasi (Bénares) rappellent qu’un fleuve sacré, même avec 1.5 million de bactéries, reste source de vie. Kolkata (Calcutta) surprend par son ambiance, ses parcs et ses monuments aux antipodes de l’image miséreuse véhiculée en occident. Et partout, une vache sacrée s’insère avec naturel dans le paysage, des « rickshaws » (motorisées, tirées par un vélo ou à bout de bras) slaloment entre les voitures, des gens sont assis ou dorment par terre… et la misère, arrière-plan cruel qui empêche toute sorte de dignité de faire surface.

A quelques heures d’avion, Honk Kong, officiellement chinoise mais ville-état résolument moderne (et riche) qui a des allures de centre commercial géant où les boutiques de luxe voisinent les étalages de viandes séchées dans un décor de gratte-ciel. Seules les montagnes en arrière-plan rappellent que la nature reste là, domptée peut-être mais jamais vaincue.

Et maintenant Paris, ou l’absurde ne fait plus de doute quand quelques heures à peine séparent d’un costume, d’un métro bondé et du quotidien enchanteur.

Udaipur (live)

La ville d’Udaipur (Rajasthan, Inde) ne semble pas s’être remise du film de James Bond (Octopussy) tourné sur les lieux dans les années 80. Les projections quotidiennes du film simultanément dans presque tous les hôtels de la ville ressemble à un attachement désespéré (mais sympathique) à un moment de gloire passé. Mais la ville n’a pas besoin du film pour être attachante… du lac entouré de châteaux sortis d’un conte de fées, aux ruelles vibrantes de bruits et de couleurs, tout est là pour accrocher les sens et créer une atmosphère inoubliable.