L’Auberge espagnole

J’ai enfin vu, 5 ans après sa sortie, le film tant acclamé de Cedric Klapisch… et je suis enfin rassuré de voir que finalement: 1. je n’avais absolument rien raté à l’époque; 2. le cinéma français est toujours aussi désespérant de platitude et de nombrilisme dans la mesure où un nom connu suffit à transformer un film d’une banalité affligeante en chef d’oeuvre. Que dire encore… que le film est mal joué, mal tourné, aux dialogues creux et aux personnages sans épaisseur? Oui, bien sûr, on finit par sourire quand on est bon public mais ça ne dure que l’espace de quelques secondes de faiblesses…

Le cinéma français ne semble pas sorti de l’auberge (jeu de mot à la hauteur des dialogues du film) et nous sommes encore loin du jour où les critiques jugeront un film sur son originalité et sa dimension dramatique (en tant que véhicule d’émotions et non pas de généralités) au lieu d’acclamer le casting de ces mêmes acteurs qui peuplent la majorité des affiches. (note : 1/5)

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