Le Tango de Carlos Saura (réalisateur du magnifique Cria Cuervos) oscille entre légèreté et démons de l’Argentine face à son histoire. La mise en abyme d’un spectacle dans le film permet d’alterner scènes de tango, images d’archives et scènes de danse angoissantes (dignes d’un Preljocaj). Si le résultat traine en longueur et manque parfois de cohérence, l’esthétisme n’en est pas moins envoutant. Film intéressant même s’il lui manque un petit quelque chose pour être un grand film. (note : 3/5)