Gran Torino

Clint Eastwood est encore là à 79 ans, 1 an après l’Echange, 2 ans après Lettres d’Iwo Jima, et la liste est encore longue. Mais cette fois-ci, l’acteur réalisateur est loin des fresques historiques et sociales et (se) livre un film sur mesure, limité dans l’espace (un quartier) et recroquevillé sur son héros (Clint en personne) et son passé pendant la guerre de Corée qu’il a du mal à oublier. Si cet espace restreint démontre à nouveau le génie de l’acteur (quelqu’un en doutait-il encore?), l’histoire d’un retraité raciste qui a perdu sa femme et qui se lie de manière inattendue avec ses voisins asiatiques qu’il méprisait tant en début du film reste limitée dans sa portée cinématographique. Une belle démonstration de talent mais décevante pour un Clint Eastwood. (note : 3/5)

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